Foire aux questions
Nos réponses aux questions déjà posées
Ce débit est qualifié de « réservé » dans le sens de « réservé aux milieux aquatiques ».
L’article L.214-18 du Code de l'Environnement impose à tout ouvrage dans le lit d’un cours d’eau, d’y maintenir un « débit minimal garantissant en permanence la vie, la circulation et la reproduction des espèces vivant dans les eaux au moment de l’installation de l’ouvrage ainsi que des dispositifs empêchant la pénétration du poisson dans les canaux d’amenée ou de fuite ».
Placer la prise d'eau à une altitude plus élevée permettrait d'augmenter la hauteur de chute. Toutefois, cela permettrait d’augmenter la puissance de l’installation à condition que le débit prélevable à cet emplacement reste relativement important.
En effet, la puissance d'une centrale hydroélectrique est directement proportionnelle à sa hauteur de chute et à son débit turbiné : multiplier par 2 la hauteur de chute mais dans le même temps diviser par 2 le débit aboutirait à la même puissance.
Dans le cas de ce projet, un scénario avec une implantation de la prise d’eau au niveau du Pont de Roche Blanche, à l’altitude 1560m (vs 1485m pour la prise d’eau prévue), a également été étudié.
Ce scénario n'a finalement pas été retenu :
- Lors des mesures de débits dans le cours d’eau (via la méthode de jaugeage au sel), la présence d’infiltrations a pu être révélée au niveau de ce pont, avec un débit mesuré significativement plus bas que le débit "espéré".
- De plus, le tronçon de l’Eyssalette compris entre le Pont de Roche Blanche et la prise d’eau prévue (1485m) s’est révélé être intéressant d'un point de vue écologique pour la vie piscicole et pour la présence des frayères.
Enfin, une prise d’eau située encore plus en amont n’était pas non plus possible car la hausse de la hauteur de chute ne venait pas compenser la baisse de débit (due, au fur et à mesure, à la diminution de la surface du bassin versant).
Une étude d'impact environnementale a été réalisée pour ce projet sur une période de 18 mois, période nécessaire pour avoir un cycle biologique complet. Elle sert notamment à :
- Analyser de la zone avant le projet : état initial du milieu aquatique et du milieu terrestre (faune, flore, hydrologie,…), état initial du milieu humain (usages liés à l’eau, paysage, environnement sonore, patrimoine,…)
- Déterminer les enjeux et leur sensibilité
- Définir les incidences du projet sur son environnement : prise en compte et intégration du projet, identification des modifications principales lors des phases d’exploitation et de travaux
- Proposer de mesures correctives et d’accompagnement comme notamment (liste non exhaustive) :
- Pour le milieu aquatique :
Suivi piscicole et de la qualité de l’eau du torrent post-aménagement -
Pour le milieu terrestre :
Adaptation du planning chantier pour éviter de perturber la faune pendant les périodes de reproduction
Balisage des zones d’emprise en phase chantier pour éviter tout dépassement par les entreprises de travaux.
Modification du tracé de la conduite forcée pour éviter les zones à forts enjeux floristiques (zones humides, espèces protégées, …)
Suivi du chantier par un écologue expert pour s’assurer du respect des mesures prévues en faveur de l’environnement par les entreprises du chantier -
Pour le paysage :
Enfouissement de la canalisation sur 100% de son tracé et des lignes électriques
Re-végétalisation des zones remodelées avec des espèces locales -
Pour le bruit :
Insonorisation du bâtiment de production (pièges à sons, cloison siphoïde, plafond acoustique, ...)
- Pour le milieu aquatique :
Le raccordement au réseau électrique sera en souterrain de manière à s’intégrer au mieux à son environnement.
L’estimation du productible des centrales a été réalisée sur 68 ans ce qui permet de lisser les écarts de débits observés chaque année. En moyenne, il est observé une baisse de 0,3% du débit moyen annuel par an ce qui représente pour le projet de l'Eyssalette une baisse de 1 l/s/an.
De plus, les études actuelles sur les évolutions climatiques à venir anticipent une diminution de 20 à 30% des débits à horizon 40 ans. Le projet intègre dans son modèle économique une baisse de 0,75% des débits chaque année (équivalent à une baisse de 26% dans 40 ans).
Cette diminution de débit ne remet pas en cause le potentiel hydroélectrique du torrent sur le long terme.
- Pour la commune
Loyer annuel reversé à la commune par le porteur de projet
Diverses taxes (CET, taxe foncière, IFER)
Remise en état des routes forestières
Mise en place d'un réseau d'irrigation pour les agriculteurs présents sur le tracé de la conduite forcée
Image d’acteur du développement durable (contribution aux objectifs de production ENR national, lutte contre les émissions de CO2, valorisation du potentiel énergétique local) - Pour les habitants
Possibilité de participer au financement du projet (prêt participatif citoyen) - Pour les commerces et entreprise locales
Chantier de 1 à 2 ans – 5 à 10 emplois plein temps pendant la durée des travaux
Oui la conduite sera enterrée sur 100% de son linéaire.
Ce point a été étudié et validé par un géotechnicien du secteur.
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